12 décembre 2018 – Réunion de concertation à Dieulouard
D’abord, je pense que ce sujet ne peut être abordé sans lui donner une première priorité c’est qu’il doit être pensé globalement, sur l’intégralité de son tracé prévisionnel, mais aussi en amplifiant les mécanismes alternatifs et complémentaires.
C’est pourquoi je considère comme primordial que les grandes entreprises ou institutions organisatrices de transports (sncf, vnf,….) soit autour de la table pour prendre des engagements incontournables sur les transports ferroviaires et fluviaux, qu’ils soient de frêt ou de voyageurs.
Cela fait trop longtemps que nous entendons dire qu’il est important de développer des solutions alternatives sans que rien ne soit fait. Ces entreprises doivent s’engager sur les cadencements, sur les innovations, sur des mises en œuvre concrètes.
J’évoquais d’ailleurs à ce titre les perspectives de créer une liaison fluviale de transports en commun jusqu’au centre de Nancy. Paris le fait avec ses taxis sur l’eau, pourquoi pas nous ?De plus, nous devons aller encore plus avant dans les dispositifs de co-voiturage, en réservant pourquoi pas des voies à cet effet sur les grands axes, et dans l’intermodalité qui doit faciliter les transports en commun.
A quand des avancées concrètes entre les autorités organisatrices de transports qui doivent permettre un maillage fort de nos territoires et des liaisons ininterrompues permettant de pourvoir bénéficier d’une continuité de service en matière de transport en commun adapté et utile, d’un endroit à l’autre, d’une intercommunalité à l’autre !Je demande également la réalisation de la gare de Vandières, pour son utilité du croisement du fer avec le fer, des liaisons régionales avec les liaisons nationales et internationales, mais aussi parce qu’elle aura un impact sur le trafic autoroutier, ne serait ce qu’en permettant à ceux qui se rendent par obligation en voiture à la gare de Louvigny en
empruntant l’autoroute de ne plus avoir à le faire si la gare est déplacée sur Vandières.Enfin, je demande le droit à l’expérimentation pour que la région puisse mettre en place l’éco-taxe et ainsi faire contribuer les véhicules en transit et inciter ceux ci à d’autres modes de traversées.
Deuxièmement, je crois qu’il est urgent de faire !
Il est urgent que d’aucun se mette accord que nos populations ne doivent plus avoir à supporter encore longtemps cette situation catastrophique de l’autoroute A31 tous les jours.
Il faut une position commune et urgente de tous pour demander à l’Etat la poursuite des études de la variante « aménagement sur place » de l’A31 existante selon les propositions initiales de l’aménagement sur place dit « léger », à savoir dans le respect des emprises autoroutières existantes de 2X3 voies (pas de foncier supplémentaire) et tenant compte des mur-antibruit à construire (Maxéville, Champigneulles), et surtout en accentuant le travail sur les échangeurs, notamment de Bouxieres aux dames, de Custines, de Frouard, de Dieulouard, en imaginant une solution pour Blénod….parce qu’il faut protéger les riverains et trouver des solutions urgentes à leurs saturations et dangerosités.De plus cette solution permettra de mettre en œuvre des solutions environnementales et de préservation des biodiversités car elle débouchera sur le réalisation de nouveaux dispositifs de traversée d’autoroute inexistants aujourd’hui, de zones humides, de zones de préservation des forêts…..
Enfin et concernant plus spécifiquement le « barreau Toul-Dieulouard », je crois qu’il ne faut fermer aucune porte.
Mais je crois que ce dossier doit être travaillé dans un second temps, mieux travaillé d’ailleurs, par capitalisation sur les retombées des deux premiers points que j’évoque dans mon propos, à savoir le développement et les suites possibles des solutions alternatives conjuguées au constat induit à posteriori par ce qui pourrait avoir lieu dans un premier temps, c’est à dire un aménagement sur place.Ensuite en prenant en compte une réalité incontournable, c’est qu’il ne peut en aucun cas se trouver un échangeur sur Autreville, ce qui est impensable compte tenu de l’environnement de cette belle commune, et que le parc naturel régional se devra d’être intégralement préservé !
Il faut donc mieux penser cette liaison entre Toul et Dieulouard, dans un second temps et à partir de données factuelles, qui peuvent diamétralement changer de la situation d’aujourd’hui si les avancées que je viens de rappeler sont mis en œuvre.